Stalker – Pique-nique au bord du chemin

Auteur : STROUGATSKI Arkadi et Boris


Des Visiteurs sont venus sur Terre. Sortis d’on ne sait où, ils sont repartis sans crier gare. Dans la Zone qu’ils ont occupée sans jamais interagir avec les hommes, ils ont abandonné des objets de toutes sortes. Objets-pièges. Objets-bombes. Objets-miracles. Objets que les stalkers viennent piller au péril de leur vie, comme une bande de fourmis coloniserait, sans rien y comprendre, les détritus abandonnés par des pique-niqueurs au bord d’un chemin.

Adapté au cinéma en 1979 par Andrei Tarkovski, Stalker ou Pique-nique au bord du chemin est le chef-d’œuvre des frères Strougatski. Un roman qui a eu un tel impact sur le XXe siècle que c’est sous le surnom de stalkers qu’on connait désormais les hommes et les femmes qui ont étouffé le cœur du réacteur en fusion de Tchernobyl, entre le 26 avril et le 16 mai 1986.

Les frères Strougatski, Arkadi (1925-1991) et Boris (1933-2012), sont les écrivains de S.-F. russes les plus connus au monde. L’intelligence et la sensibilité humaniste de leurs romans, devenus des classiques, leur ont valu une renommée universelle.


  • Editeur : Folio, SF
  • Format : Livre de poche
  • Nombre de pages : 308 pages

Note : 4 / 5

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1 réponse

  1. 2JM dit :

    Les auteurs réussissent à créer une atmosphère oppressante et à susciter une tension palpable dès les premières pages du roman. La zone interdite est décrite de manière immersive, offrant des paysages à la fois envoûtants et dangereux. Les rencontres avec des créatures étranges, les phénomènes surnaturels et les énigmes qui jalonnent le parcours des personnages alimentent l’excitation du lecteur et le maintiennent en haleine tout au long du récit.

    La force de « Stalker » réside également dans la caractérisation des personnages. Le protagoniste, un Stalker chevronné, est un individu complexe, hanté par son passé et attiré par les mystères de la zone interdite. Les autres personnages qui l’accompagnent dans son périple apportent une diversité d’histoires et de motivations, ajoutant une profondeur et une nuance bienvenues à l’ensemble de l’intrigue.

    Cependant, malgré tous ces éléments positifs (des mondes intrigants et des personnages complexes), « Stalker » pêche par sa conclusion décevante. Après avoir suscité des attentes élevées tout au long de l’histoire, les auteurs ne parviennent pas à offrir une résolution satisfaisante. Les questions soulevées restent en suspens, les mystères demeurent inexplicables, laissant le lecteur avec un sentiment d’inachevé et de frustration. On aurait souhaité une clôture plus solide et une révélation plus profonde pour donner un sens à toutes les péripéties vécues par les personnages.

    Malgré cette réserve sur la fin, « Stalker » reste un roman captivant et un incontournable dans le genre de la science-fiction.

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