Ubik

Auteur : DICK, Philip K.


Tous les thèmes de la S-F semblent s’être donné rendez-vous, dans « Ubik », pour y être tournés, déformés, dévoilant ces questions ultimes, la télépathie, le voyage temporel ou la mort. Le foisonnement de l’imagination, la richesse et la complexité de l’intrigue sont un défi au résumé cohérent du monde où évolue Joe Chip, monde dans lequel on saute de 1992 à 1939, où les morts vivent en état d’animation suspendue, rêvant leurs pseudo-vies dans un univers onirique. Entre l’univers où le temps se dégrade et le monde instable des morts, « Ubik » est le piège final des réalités, qui marque une étape définitive dans l’oeuvre de Dick. C’est sans doute une de ses productions les plus achevées qui vient couronner un cycle spirituel commencé avec « Le Maître du haut château », continué avec « Le dieu venu du Centaure » et qui culmine avec le présent roman.
« Ubik est un vertige contagieux. On lit Ubik, et on devient bizarre. Le réel se dissout, l’imaginaire se répand partout, le monde se fait cosa mentale, c’est éprouvant et c’est ineffaçable. […] Il serait pâlot de préciser que c’est un chef-d’œuvre. » Evelyne Piellier – « Le Magazine littéraire »


  • Editeur : 10/18, Domaine étranger n°3034
  • Format : Poche
  • Nombre de pages : 288 pages
  • Genre : Science-fiction

Note : 5 / 5

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